le numérique peut-il être au service de l’environnement ?
Si l’accélération numérique n’épargne aucun secteur d’activité, elle soulève aujourd’hui des inquiétudes quant à son empreinte environnementale. Selon une étude du collectif GreenIT.fr sur l’empreinte environnementale du numérique mondial, le numérique est responsable d’environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et, si nous ne changeons rien, ce chiffre pourrait continuer d’augmenter de manière exponentielle dans les prochaines années. Les entreprises qui produisent et utilisent de plus en plus de services numériques ont donc la possibilité (et l’obligation) d’agir pour réduire leur empreinte environnementale et parmi les solutions proposées, émerge la notion de sobriété numérique.
La sobriété numérique, de quoi s’agit-il ?
Frédéric Bordage (spécialiste français du numérique responsable et fondateur du collectif GreenIT.fr) propose pour la première fois cette notion en 2008. Il la définit comme une « démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens ».
Tout le monde comprend ce que recouvre le terme numérique. C’est plus compliqué pour le terme sobriété mais les termes moins et mieux semblent communs aux...