Si, comme l’« Agribashing » qui depuis quelques années attaque de plus en plus le secteur agricole, le « Digitalbashing » n’est pas encore né, le secteur des technologies du numérique, en expansion continuelle, commence néanmoins à être la cible de mouvements « écologiques » de plus en plus critiques.           

Les acteurs du domaine : enseignement supérieur, industriels et syndicats professionnels doivent prévenir et tenter à se définir comme mission de communiquer clairement vers le grand public et vers la sphère politique.            

Bien que les applications numériques soient très consommatrices d’énergie (consommation estimée de l’ordre de 4 à 5 % de l’énergie mondiale, en augmentation de 8 à 10 % par an), elles remplacent partiellement d’autres activités classiques très consommatrices en énergie, en ressources (matériaux et matières) et en services (transport par ex.).          

Par ailleurs, les technologies du numérique, qui ne régleront pas les défis liés à l’environnement, contribueront de plus en plus à la connaissance des dérèglements, à une meilleure maitrise des ressources et des déchets générés par l’activité humaine et à la mise en œuvre de moyens correctifs et surtout préventifs.           

Nous vous souhaitons une bonne lecture !