Vers un transport ferroviaire plus flexible
Tout le monde s’accorde à dire que la meilleure réponse pour limiter les émissions liées au transport et atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 est de privilégier le mode ferroviaire (train et métro) chaque fois que cela est possible, et d’en faire la colonne vertébrale d’un écosystème de modes durables. Encore faut-il que le rail réponde aux attentes des usagers, passagers ou opérateurs de fret.
Le principal reproche fait au rail est son manque de flexibilité, et la difficulté qu’il a à se reconfigurer en cas de perturbations. On peut penser à le coupler avec des modes plus souples, palliant sa rigidité par une plus grande adaptation sur le dernier kilomètre, mais l’exercice a ses limites.
Aujourd’hui ce manque de flexibilité nuit à la compétitivité du mode ferroviaire. Par exemple pour le fret, il faut réserver les sillons des mois à l’avance, ce qui n’est pas compatible avec un besoin...