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01 juillet 2024

L’ACOUSTIQUE ET LA DÉFENSE

Cet article aborde la discrétion, la détection et localisation acoustiques dans le secteur militaire. Bien que l’Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales (ONERA) soit sous tutelle du ministère des Armées, les travaux menés en acoustique ont essentiellement une finalité civile : améliorer le confort de l’équipage et des passagers des aéronefs et surtout limiter les nuisances sonores autour des aéroports, aérodromes et héliports. Le domaine naval fut également abordé à l’ONERA, qui a eu l’occasion de transposer à l’hydroacoustique ses connaissances sur l’aéroacoustique des hélices et des appendices d’avions (becs et volets sur les ailes, trains d’atterrissage).


Discrétion des avions de combat Loin de la furtivité, il paraît que les pilotes de la Luftwaffe montaient des haut-parleurs sur leurs appareils pour affoler davantage l’ennemi (c’est-à-dire nous) !1   La détection acoustique d’un avion de chasse supersonique est illusoire. L’avion traîne derrière lui sa nappe de bang pendant tout le vol supersonique ; l’onde de choc perçue au sol a été émise avant que l’avion ne soit à la verticale mais elle est entendue quand il est déjà passé. En d’autres...
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Auteur

DEA de Spectronomie, Docteur ès Sciences

Recherches en aéroacoustique pour l'aéronautique : avions (turboréacteurs et hélices), hélicoptères (rotors et turbomoteurs).

Auteur du livre "Acoustique industrielle et aéroacoustique", Hermès Science Publications, Paris (janvier 2001), 560 pages.

Actuellement, participation à l'enseignement à l'ISAE Supaéro et à l'ENSIM (Université du Maine). Voir les 2 Voir les autres publications de l’auteur(trice)

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