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De Télécom ParisTech à Sydney

10 août 2015 Portraits d'alumni


Une crise économique globale d’une ampleur sans précèdent qui pousse nombre d’entreprises à réduire leurs coûts pour survivre, des Petites et Moyennes Entreprises à la recherche d’outils plus performants et moins coûteux, un « Cloud » présenté comme miraculeux mais perçu par beaucoup de professionnels non aguerris aux concepts de l’IT comme obscur et deux jeunes Français en Australie. Voici Maestrano !



Le Cloud pour tous – yes we can!
Au cœur de cette jeune startup, la conviction de deux diplômés Télécom ParisTech que les PME ont été pendant trop longtemps les laissées pour compte de la révolution du Cloud alors que ce (bien vague) concept peut permettre de réelles économies pour les entreprises et même aboutir à une gestion simplifiée des organisations qui l’utilisent. 
Mais voilà, le Cloud inquiète, effraie et le Cloud représente un monde de complications pour ceux qui ne voient en l’informatique d’entreprise qu’une contraignante nécessité. C’était du moins le cas pour nos clients jusqu’à ce qu’ils découvrent que le Cloud peut être domestiqué, à des coûts plus que raisonnables et sans effort. Avec Maestrano les PME peuvent bénéficier des dernières technologies disponibles pour gérer une entreprise en 3 clicks ! Maestrano est un “App Store” pour entreprises et comme sur le bien connu téléphone fruité, il suffit de sélectionner une application pour l’installer sur un tableau de bord personnalisé et de l’utiliser, sans engagement et en ne payant que pour l’utilisation de l’App, au mois ou à l’heure. Economies et simplicité garanties, pour tous:  Yes we can!

D’élèves à Télécom ParisTech, à entrepreneurs australiens
Notre histoire en tant qu’entrepreneurs australiens commence donc par un simple besoin d’évasion et de découvrir davantage de le monde qui nous entoure. C’est ainsi que deux amis rencontrés sur les bancs de notre vénérable institution ont émigré à l’autre bout du monde avec leurs diplômes fraichement imprimés il y a 6 ans pour assouvir leur soif de connaissance. De stage en premiers emplois et de visas en visas, nos deux découvreurs finissent par s’établir dans ce si beau pays. Oui, l’Australie est un pays magnifique et une terre d’opportunités incomparable. Apres avoir travaillé dans deux grandes multinationales, c’est donc tout naturellement que nous avons sauté le pas et créé cette boite dont nous rêvions depuis 7 ans déjà, dans les amphis de la brique de “Création d’entreprise” - Ou comment passer de belles carrières « corporate » agrémentées par des salaires plus que confortables à la création d’entreprise et pas de salaire du tout !  Disons le honnêtement, nos familles ont eu peur et se demandaient même si le climat local n’était pas néfaste voire dangereux. Il ne l’est pas, bien au contraire. Tous les matins nous avons le privilège de nous réveiller dans un pays où l’effort est encouragé, où la prise de risque est une qualité reconnue, où la réussite est célébrée à hauteur du mérite. Un véritable terreau pour l’entreprenariat dont nous bénéficions et que nous essayons à notre tour d’enrichir. 

Dur, dur d’être un bébé
Alors nous créons. Nous créons des idées, des concepts, des produits, des opportunités. Sans relâche parce que nos diplômes ne comptent plus. Seule compte notre capacité à développer notre marché, à satisfaire nos clients et à démontrer à nos investisseurs que nous sommes le pari gagnant. 

Pierre par pierre nous bâtissons notre édifice sans jamais oublier que « le premier pas […] que l’on fait dans le monde est celui dont dépend le reste de nos jours » (Voltaire).  Accompagné invariablement de cycles émotionnels courts, intenses et parfois violents où les hauts succèdent aux bas et la devise reste: “Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer” (Guillaume d’Orange)

Créer  une startup est un marathon à courir au rythme d’un sprint. C’est toute la beauté de l’Entreprise et toute sa difficulté également.  Nous devons convaincre comme lors de nos débuts en tant que professionnels, et tâcher de ne pas décevoir ceux qui croient en nous, nous soutiennent et nous encouragent. Dur dur d’être (de nouveau) un bébé ! Quotidiennement, nous nous battons pour grandir, pour faire reconnaitre Maestrano en tant que marque, pour sécuriser nos investissements et les investissements que nous recevons, pour assurer que la trésorerie suit. Le “normalis die” de l’entrepreneur. 

Quand on sera grands, on veut être gérants de Maestrano
Et la suite ? C’est pour le moment une page blanche dont seuls les contours sont définis et dont nous nous appliquons chaque jour à écrire les phrases qui,  nous l’espérons,  formeront la belle histoire de notre jeune startup. Nous avons récemment ouvert un centre de déploiement sur la côte Ouest Américaine qui vient compléter notre centre Asie Pacifique. Le reste sera une question d’opportunités, de rencontres et de travail bien fait, mais une chose est d’ores et déjà certaine: on ne ressort pas indemne d’une telle aventure ! Créer est ce qu’il y’a de plus beau, tenter de convertir une idée en réalité est à la fois éprouvant et enivrant. Chaque matin nous avons le bonheur et la chance de travailler sur un projet en lequel nous croyons profondément et chaque soir la joie de se reposer en ayant appris tellement et en ayant professionnelement grandi davantage encore. Nous souhaitons à tous de vivre une telle expérience.

N’hésitez plus, faites le premier pas, c’est sans doute le plus difficile mais aussi le plus gratifiant d’une si belle odyssée !

 
www.maestrano.com



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