Éditorial
Au moment où j’ai accepté de coordonner l’élaboration d’un dossier spécial IA dans la revue TELECOM, en octobre 2022, on ne parlait pas encore de ChatGPT, en tous cas pas dans les cercles que je fréquente… Même si un article y fait référence.
Alors pourquoi un nouveau dossier sur le sujet alors que :
- La revue TELECOM elle-même a abordé le thème dans des dossiers en 2020 et en 2017 (tiens ! l’IA reviendrait-elle dans notre revue tous les trois ans ?).
- Les médias, radios, TV, presse, et les réseaux sociaux, débordent de contributions sur le sujet, particulièrement depuis six mois.
- D’autres revues de diplômés de Grandes Écoles ont jusqu’à récemment abordé le thème. La revue des Ponts Alumni (PAM de mars 2022) ou il y a à peine cinq mois dans la Jaune et la Rouge de janvier 2023.
Alors qu’a de si particulier ce dossier de la revue n°209 de Télécom Paris alumni ?
C’est aujourd’hui celui qui a la prétention de couvrir le plus vaste terrain sur le sujet, même si c’est de façon « impressionniste » (comment pourrait-on prétendre à l’exhaustivité ?), puisqu’il aborde successivement :
- La recherche et l’enseignement supérieur dans le domaine (avec le projet IA d’IP Paris, ou la création d’une école de l’IA post-bac, sans oublier un article sur une approche révolutionnaire de l’IA dans une start-up d’un ancien de l’école) et les écosystèmes (Hub France IA).
- Les questions sociales, éthiques, philosophiques que pose l’IA (comment éviter les biais notamment de genre ? Comment disposer d’une IA de confiance ? Quel regard les philosophes portent-ils sur l’Intelligence Artificielle ? Comment Google décline-t-il le concept « d’ IA for good » ?).
- Les applications de l’Intelligence Artificielle dans le monde économique au travers de l’exemple de quelques secteurs (la santé, la cosmétique, les transports), mais aussi avec le regard de ceux qui accompagnent les entreprises dans leurs transformations (un grand du conseil en organisation).
Il se conclut par la présentation d’une nouvelle approche, révolutionnaire, de l’IA, véritablement fondée sur la reproduction du fonctionnement du cerveau humain.
Enfin, si les articles font la part belle à nos diplômés (traduisant ainsi la contribution majeure, au plan mondial, que notre école a apporté aux concepts, puis à la maturation technologique, puis au déploiement et à l’adoption de l’Intelligence artificielle, dont les deux acteurs les plus emblématiques, Luc Julia et Bruno Maisonnier, signent d’ailleurs chacun un article), ils donnent également la parole à des acteurs de l’IA diplômés d’autres établissements français (Sorbonne Université, ENSTA Paris, CPE Lyon, INSA Lyon, CentraleSupelec, Mines Nancy, Université Jean Moulin de Lyon).
Car si l’IA au quotidien est aujourd’hui largement étasunienne (ou chinoise), on n’oubliera pas ce qu’elle doit aux ingénieurs français. Qu’ils ne soient pas assez prophètes en leur pays est une autre histoire, pour un prochain numéro ?
Auteur
I decided to be a civil servant, in a modern way, adapted to the issues of the late XXth century and early XXIst century.
I went a couple of times from purely general interest activities to more commercial oriented ones. I went through the transformation of ancient French PTT to the modern Orange Telco.
Therefore, my main abilities and interests are in:
-Change Management
-Human Ressources Management
-Management of very large business units.
-Marketing and commercial issues as well as in motivation tools. How to help people to feel good at work.
-Management in a technological context
-Marketing of IT services Voir les 3 Voir les autres publications de l’auteur(trice)