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Alexander Casassovici (2003), co-fondateur de Diveboard
10 août 2015
Portraits d'alumni
Alexander, présentez-nous votre société Diveboard : qu’est-ce que c’est, quel est le principe ?
Diveboard est une plateforme permettant aux plongeurs de partager leurs expériences : où ont-ils plongé ? Avec qui ? Qu’ont-ils vu ? Comment
était l’encadrement ? Nous permettons de digitaliser et d’agréger les données crées par les plongeurs durant leurs plongées - données qui étaient souvent oubliées au fond d’un carnet papier. Ces données générées par nos utilisateurs sont autant de recommandations qui permettent d’inspirer et d’aider les plongeurs (et leurs familles) à préparer leurs prochaines aventures. La plateforme est également une place de marché où les magasins,
clubs des plongée, agences de voyages et revendeurs de matériels peuvent commercialiser leurs services. Le rôle de Diveboard est d’inspirer les utilisateurs et de les orienter vers les contenus, destinations ou encore activités les plus pertinents au regard de leur profil. Enfin, les données scientifiques collectées notamment les occurrences d’espèces rencontrées, sont publiées dans le domaine public et partagées en quasi temps-réel sur des réseaux scientifiques comme GBIF (Global Biodiversity Information Facility) afin de soutenir les efforts de recherche et de monitoring de l’évolution du biotope marin.
était l’encadrement ? Nous permettons de digitaliser et d’agréger les données crées par les plongeurs durant leurs plongées - données qui étaient souvent oubliées au fond d’un carnet papier. Ces données générées par nos utilisateurs sont autant de recommandations qui permettent d’inspirer et d’aider les plongeurs (et leurs familles) à préparer leurs prochaines aventures. La plateforme est également une place de marché où les magasins,
clubs des plongée, agences de voyages et revendeurs de matériels peuvent commercialiser leurs services. Le rôle de Diveboard est d’inspirer les utilisateurs et de les orienter vers les contenus, destinations ou encore activités les plus pertinents au regard de leur profil. Enfin, les données scientifiques collectées notamment les occurrences d’espèces rencontrées, sont publiées dans le domaine public et partagées en quasi temps-réel sur des réseaux scientifiques comme GBIF (Global Biodiversity Information Facility) afin de soutenir les efforts de recherche et de monitoring de l’évolution du biotope marin.
Qu’est-ce que Diveboard apporte de plus aux utilisateurs qu’un réseau social plus généraliste ?
Diveboard n’est pas un réseau social au sens traditionnel du terme, but n’est pas de connecter les utilisateurs l’un à l’autre ou
de générer de la conversation mais d’animer la communauté autour d’une passion commune et de contenus créés et partagés par les membres. La plateforme est là pour comprendre le profil de l’utilisateur au travers de son expérience, des choses qu’il a aimé ou pas, des éléments qui ont pu attirer sa curiosité et de développer sa passion pour la plongée en lui permettant de découvrir de nouveaux horizons. La conversation a bien sur sa place sur Diveboard mais nous préférons privilégier la création de contenu structuré sur lequel nous pouvons nous appuyer pour créer de la valeur pour la communauté.
Quel a été votre parcours jusqu’à la création de Diveboard ?
Quel a été votre parcours jusqu’à la création de Diveboard ?
J’ai fait le classique CPGE (Hoche), Télécom ParisTech (2003) puis j’ai eu la chance de faire le Collège des Ingénieurs (2004). Dès la fin de mes études, je me suis plongé dans la création d’entreprises avec WaveStorm, une des premières sociétés à créer des objets communicants - tellement à la mode aujourd’hui - puis Kamayo la première agence spécialisée dans le « rich-media mobile » en France. J’ai également participé à des superbes aventures comme Steek - un service en marque blanche de stockage en ligne qui fut la meilleure sortie de 2009 avec son acquisition par F-Secure.
En quoi être ingénieur de Télécom ParisTech a été un plus dans votre construction professionnelle ?
À mon sens, être ingénieur est un atout fondamental au quotidien. Être capable de profondément comprendre et analyser des ensembles technologiques complexes, les désosser pour les réassembler de manière originale tout en maitrisant leurs limitations et possibilités. Cet engagement dans la technologie, c’est ce qui m’a permis, au cours de ces années, de continuer à être à la pointe d’un secteur qui me passionne et de continuer à être capable d’innover et d’itérer. Comme je l’explique souvent : tout le monde a les mêmes idées, avoir la capacité technique et marketing de les concrétiser est ce qui nous donne un avantage indéniable. Je regrette toujours de voir les ingénieurs Télécom ParisTech s’éloigner de leur formation technique - cette compétence est un de nos plus grands atouts et un facteur de différenciation fort. Pour ma part je continue à coder et à hacker (hardware et software) - c’est en mettant les mains dans le moteur qu’on est capable de développer une compréhension profonde d’une technologie au-delà de la théorie et de manager efficacement des équipes qui permettent de passer à l’échelle. D’ailleurs, passant en ce moment beaucoup de temps aux États-Unis j’ai pu constater que c’est bien cette capacité technique qui est appréciée ici et qui ouvre des portes.
Quels sont vos prochains challenges ?
Nous sommes en pleine recherche de financement pour Diveboard, ce qui est toujours un challenge ! Après avoir fait la démonstration de l’adhérence du produit au marché (plusieurs centaines de milliers de contenus créés en quelques mois) ainsi que notre capacité à créer une réelle traction il est temps de passer à l’échelle et de monétiser. C’est un challenge passionnant de remodeler le produit en mettant en place les mécaniques qui transforment un service en un business !