Numérique & Transition Écologique - webinaire #2
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Outre le contrôle et la réduction des impacts directs du secteur numérique (impacts de production, impacts de fonctionnement), abordés dans le webinaire du 18 octobre dernier, les spécialistes et les décideurs s’interrogent sur le potentiel des technologies numériques, en tant que vecteurs d’information permettant d’optimiser le fonctionnement des machines, ou d’influencer le comportement des consommateurs, pour accompagner, entraîner, voire accélérer la réduction des impacts directs des autres secteurs économiques.
Quelques rapports et études ont été publiés mais on s’aperçoit que la caractérisation de ce potentiel est plus ardue que l’estimation des impacts directs.
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Dans ce second webinaire, on abordera le sujet à partir de quelques exemples d’activités rendues possibles par le numérique, le covoiturage, le télétravail, la visiophonie, puis on abordera la difficulté de poser le problème des réductions d’impact dans sa généralité, et des problèmes méthodologiques associés, avec nos invités :
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- Jérémie Almosni, directeur Ile de France de l’Ademe, nous parlera des réductions d’émissions rendues possibles par le télétravail,
- Aina Rasoldier, doctorant de l’université Grenoble Alpes, nous parlera de l’évaluation le potentiel du covoiturage sur la réduction des émissions du transport domicile-travail,
- Danilo Carastan, chercheur de l’université Grenoble Alpes, nous parlera des réductions d’émissions permises par les conférences scientifiques virtuelles,
- Hugues Ferreboeuf (1986) , directeur de projet du Shift Projet, nous parlera des travaux de la European Green Digital Coalition (Home - European Green Digital Coalition) sur l’identification des solutions numériques décarbonantes,
- Zénon Vasselin et Clara Benedini, de Carbone 4, nous parleront des précautions méthodologiques à prendre en matière de quantification d’émissions évitées.
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Le changement climatique est au cœur de l’actualité ! Et le numérique et ses nouveaux services sont souvent mis en avant comme autant d’atouts pouvant contribuer à la tenue des objectifs des Accords de Paris. En pratique, la situation n’est pas aussi simple, car, quand on veut analyser l’impact du numérique sur l’environnement et notamment sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre, on est amené à distinguer deux types d’effets :
- les effets directs, c’est-à-dire la consommation énergétique et la production de CO2 des réseaux, des terminaux, des data centers, … non seulement dans leurs périodes de fonctionnement, mais aussi pendant tout leur cycle de vie depuis leur production jusqu’à leur démantèlement final (tenant compte des possibilités de récupérations…)
- les effets indirects, liés aux offres de substitution permises par le numérique et à la numérisation de processus ou de systèmes existants, permettant théoriquement des économies dans les émissions de gaz à effets de serre générées par les comportements traditionnels, par exemple, des visioconférences remplaçant des voyages d’affaires, du télétravail réduisant les déplacements domicile-travail…
L’analyse doit donc être globale intégrant les deux types d’effets, avec la difficulté supplémentaire (appelée effet rebond) que le développement des offres de substitution, ainsi que l’augmentation de la performance des réseaux, conduisent inévitablement à multiplier les usages et le nombre de terminaux et donc à augmenter la capacité des réseaux pour écouler les trafics supplémentaires et à aggraver les effets directs.
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Pour approfondir ces différentes problématiques, les Groupes « Réseaux & Services » et « Numérique & Environnement » de Télécom Paris alumni organisent deux webinaires sur le thème « Numérique et Transition Écologique ».
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La participation à ce webinaire est ouverte à toute personne intéressée, mais l’inscription préalable est obligatoire afin d'obtenir le lien de connexion.
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