Le domaine des télécommunications militaires, s’il est moins connu que son homologue grand public, a bien effectué, sur un quart de siècle, une véritable révolution high tech.
Dès le début des années 2000, le retour de conflits de haute et basse intensité a mis en évidence la nécessité stratégique pour nos forces armées de disposer de technologies de pointe.
L’objectif était d’assurer tous les enjeux opérationnels d’un véritable « combat collaboratif », grâce à l’interconnexion massive des acteurs et aux échanges temps réels des informations.
Aujourd’hui, qu’il s’agisse d’utilisation d’internet, de cloud, d’intelligence artificielle, de téléphonie mobile, les militaires utilisent des outils dont la qualité et l’ergonomie ne le cèdent en rien à ceux dont nous disposons tous dans notre environnement quotidien, mais en y ajoutant les exigences spécifiques du domaine militaire.
D’une part les réseaux et leurs équipements doivent résister à des contraintes d’environnement extrêmes et hostiles, à l’espionnage et aux cyber-attaques.
D’autre part les souches industrielles des équipements doivent tenir compte des menaces géopolitiques potentielles (embargo, fragilité de la chaîne de transport). A ce titre, la garantie d’une souveraineté française et/ou européenne est essentielle.
Afin de mieux comprendre les enjeux multiples de ces 25 ans de révolution des télécoms militaires, le groupe Réseaux et Services de Telecom Paris Alumni organise le 26 novembre, en partenariat avec Telecom Paris Executive Education, une conférence avec :
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Marc Darmon, senior Vice-Président Europe du groupe Thales mais aussi Président du CSF Sécurité (1) et ancien Président du GICAT (2), qui a vécu au plus près cette transformation du domaine, et qui nous en fera partager les étapes et la réussite.
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Gilles Laborde, Président de Cegelec Défense, et Matthieu Bourguignon, Vice-Président Europe de Nokia Network infrastructure qui enrichiront l’intervention de Marc Darmon par deux témoignages particulièrement illustratifs
Les présentations seront suivies d’une table-ronde, lors de laquelle les intervenants pourront notamment répondre aux questions des participants (posées oralement pour les participants présents, et en ligne pour les participants à distance)