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Petit-déjeuner ENSAE Alumni Economie Finance<br />Politiques économiques : de l’austérité au néo-keynésianisme ?
Politiques économiques :
de l’austérité au néo-keynésianisme ?
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Nous poursuivons cette 11ème saison des petits-déjeuners de l’ENSAE sur la thématique « Agir pour dépasser la Crise », qui fait intervenir des chefs d’entreprise, des économistes, des sociologues et des intellectuels de la société civile.
Alors que Syriza vient d’accéder au pouvoir en Grèce, élue sur une plateforme prônant la fin des politiques dites de rigueur, partout dans les pays dits du Sud de l’Europe, les partis d’extrêmes droite et de gauche progressent dans l’opinion. Leurs programmes prônent des politiques centrées sur des schémas keynésiens très classiques: relance budgétaire, remontée des minima sociaux, augmentation de la fiscalité pesant sur le capital et éventuellement « euthanasie des rentiers ». Dans ce contexte, comment envisager les dynamiques futures des politiques macroéconomiques dans la zone euro. En est-ce fini avec les politiques ordo-libérales prônant réformes d’ajustements structurels et baisse des dépenses publiques ? Quel est le résultat effectif de ces politiques en zone "euro", depuis l'année de crise 2008 ? Etaient-elles une hérésie, ou au contraire un remède utile ?
Peut-on croire que certains schémas keynésiens: politique budgétaire monétisée, politiques d'offre massive de crédits bancaires et soutien de la demande par les revenus, permettraient un retour à bonne fortune pour la zone "euro" ? Comment dessiner les scénarios macroéconomiques des prochains mois ? Sous-estime-t-on l’impact positif de la dépréciation du taux de change effectif réel de l’euro, ou bien néglige-t-on la faiblesse globale de la demande mondiale ? Y-a-t-il une alternative dans une zone "euro", engluée dans des politiques de modération salariale et de baisses de prix pour réduire les divergences en terme de compétitivité entre pays ? Existe-t-il un scénario crédible envisageant une relance de l’investissement des entreprises ?
Olivier Passet, diplômé de l'IEP-Paris (1987), est directeur des synthèses chez Xerfi. Il est notamment en charge du suivi des politiques économiques et des mutations de l’appareil de production. Depuis 2014, il est également membre de la commission économique de la nation. Avant de rejoindre Xerfi, il a été économiste à l’OFCE (1989-2000), chargé de mission puis chef du service économique et financier international du Commissariat Général du Plan (2000-2006), chef du service Économie-Finances du Conseil d’analyse stratégique auprès du Premier Ministre (2006-2011) et conseiller au Conseil d'analyse économique (2011-2012).
Intervenants :
Olivier Passet,
directeur des synthèses chez Xerfi
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Nous poursuivons cette 11ème saison des petits-déjeuners de l’ENSAE sur la thématique « Agir pour dépasser la Crise », qui fait intervenir des chefs d’entreprise, des économistes, des sociologues et des intellectuels de la société civile.
Alors que Syriza vient d’accéder au pouvoir en Grèce, élue sur une plateforme prônant la fin des politiques dites de rigueur, partout dans les pays dits du Sud de l’Europe, les partis d’extrêmes droite et de gauche progressent dans l’opinion. Leurs programmes prônent des politiques centrées sur des schémas keynésiens très classiques: relance budgétaire, remontée des minima sociaux, augmentation de la fiscalité pesant sur le capital et éventuellement « euthanasie des rentiers ». Dans ce contexte, comment envisager les dynamiques futures des politiques macroéconomiques dans la zone euro. En est-ce fini avec les politiques ordo-libérales prônant réformes d’ajustements structurels et baisse des dépenses publiques ? Quel est le résultat effectif de ces politiques en zone "euro", depuis l'année de crise 2008 ? Etaient-elles une hérésie, ou au contraire un remède utile ?
Peut-on croire que certains schémas keynésiens: politique budgétaire monétisée, politiques d'offre massive de crédits bancaires et soutien de la demande par les revenus, permettraient un retour à bonne fortune pour la zone "euro" ? Comment dessiner les scénarios macroéconomiques des prochains mois ? Sous-estime-t-on l’impact positif de la dépréciation du taux de change effectif réel de l’euro, ou bien néglige-t-on la faiblesse globale de la demande mondiale ? Y-a-t-il une alternative dans une zone "euro", engluée dans des politiques de modération salariale et de baisses de prix pour réduire les divergences en terme de compétitivité entre pays ? Existe-t-il un scénario crédible envisageant une relance de l’investissement des entreprises ?
Olivier Passet, diplômé de l'IEP-Paris (1987), est directeur des synthèses chez Xerfi. Il est notamment en charge du suivi des politiques économiques et des mutations de l’appareil de production. Depuis 2014, il est également membre de la commission économique de la nation. Avant de rejoindre Xerfi, il a été économiste à l’OFCE (1989-2000), chargé de mission puis chef du service économique et financier international du Commissariat Général du Plan (2000-2006), chef du service Économie-Finances du Conseil d’analyse stratégique auprès du Premier Ministre (2006-2011) et conseiller au Conseil d'analyse économique (2011-2012).
Intervenants :
Olivier Passet,
directeur des synthèses chez Xerfi
Lieu
Ladurée
21 rue Bonaparte 75006 PARIS
